Les regrets étranglent les plumes
Tant la violence est à la page,
La colère se nourrit d’amertume
Mon cœur atone craint le voyage,
Les pas rudes des pauvres qui marchent,
Traversant les fleuves et les frontières,
Dupés par l’Espérance d’une Arche,
Écorchent à vif les peurs meurtrières.
Le triste Fou exhorte ses soldats :
Une pierre lancée vaudra une balle !
Qu’importe si des vies volent en éclats !
Tyran ne s’encombre ni de Morale,
Ni d’Humanité que depuis longtemps
Il veut asservir par le feu et le sang.
©Evy Godey-Lassalle, le 02/11/2018