HIROSHIMA
A l’œil perlent encore les larmes
Au cœur se gravent durs les hématomes
Au monde crache, hurlant, le feu des armes
A la mémoire s’inscrit, fantôme, la fureur de l’atome
A l’Histoire assassine s’accrochent les lambeaux fumant de la barbarie
A la mémoire se fossilise la folie des vainqueurs
Au monde se fige l’anéantissement du combat
Au cœur s’enchaînent souffrance et douleur
A l’oreille sonne toujours le glas
D’Hiroshima
Août 1945
Sauvagerie
De la guerre
Aveuglement cruel
Des États
Humanité sacrifiée
Dévastée
Néant
HIROSHIMA
©Evy Godey-Lassalle, 16/10/2018